Au bord du quai
Por: Émile Verhaeren
La mer! la mer!
La mer tragique et incertaine,
Où j'ai traîné toutes mes peines!
Despuis des ans, elle m'est celle,
Par qui je vis et je respire,
Si bellement, qu'elle ensorcelle
Toute mon âme, avec son rire
Et sa colère et ses sanglots de flots;
Dites, pourrais-je un jour,
En ce port calme, au fond d'un bourg,
Quoique dispos et clair,
Me paser d'elle?
La mer! la mer!
Elle est le rêve et le frisson
Dont j'ai senti vivre mon front.
Elle est l'orgueil qui fit ma tête
Ferme et haute, dans la tempête.
Ma peau, mes mains et mes cheveux
Sentent la mer
Et sa couleur est dans mes yeux;
Et c'est le flux et le jusant
Qui sont le rythme de mon sang.
¡La mar!
Cuantas sensaciones despierta tan minimalista palabra en quienes vivimos al albor de esas crestas de la rompiente, desde las que húmeda nos salpica la espuma de la mar la frente. Viento en la cara, con el sabor del salitre palpitando en la boca y el respirar del aroma febril de la ahora violentada noche, coronada de algas.
Émile Verhaeren... otro paseante de ariscas playas.
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